La fin de l'hiver a donc sonné la mobilisation générale autour du ramassage des déchets avant que ces derniers ne recouvrent la végétation. Une collecte plus tardive aurait pu engendrer des projections d'objets fauchés et causer des accidents.

Cette opération visait à alerter les usagers sur le surcoût occasionné lorsqu'ils jettent des détritus depuis leurs véhicules :

• 11 équivalents temps plein
• 16 000 heures de travail
• 310 000 € de traitement des 920 tonnes de déchets recueillis chaque année

Ce ramassage des déchets toujours plus volumineux devait s'effectuer alors que les missions premières des agents portent sur l'entretien et la sécurisation de la chaussée. Equipés de gants, de gilets de sécurité, de pinces, les agents officiaient tout au bord des routes, soumis aux aléas de la circulation.

Outre l'aspect peu esthétique des déchets, ceux-ci se dispersent aussi dans l'environnement où ils se dégradent lentement, polluant ainsi sols et rivières. Ne rien jeter, c'est éviter par exemple qu'une bouteille s'élimine sur une longue période de 10 ans.

Si certaines zones sont plus exposées que d'autres (routes à fort trafic, zones d'activités ou industrielles, secteurs plus touristiques), aucune n'est épargnée.

La CeA mobilisée

De nombreuses actions ont été entreprises durant les dernières semaines :

• à Wissembourg, l'Osterputz a débuté le 22 mars pour deux semaines avec la mobilisation quotidienne d'une dizaine d'agents
• les déchets collectés via le CEI de Wissembourg seront évacués au SMICTOM-nord Alsace à Wintzenbach
• les centres de Haguenau, Reichshoffen et Soufflenheim participaient également à l'opération avec près de 80 agents mobilisés chaque jour

Ils ont eu en charge le traitement des déchets le long des 20 principales routes départementales du secteur Nord. Des panneaux "Je travaille pour vous, faites attention à nous" et "Nettoyage de printemps" ont été installés pour sensibiliser les usagers.